• Ozoir-sur-Glace, c'est aussi Ozoir-sans-Parking

    Le problème de parking posé par l'opération "Ozoir-sur-Glace" ne met-il pas en évidence, lui aussi, la supériorité du capitalisme sur le collectivisme ?

    Hier, dimanche 14 décembre 2014, voulant participer à la messe de 11 heures 15, j'ai cherché à me garer à proximité de l'église d'Ozoir. Aucune place de parking public disponible. J'ai fini par me garer sur un terrain (privé ?) non goudronné, situé au bout de la première partie de la rue de Palaisot, à l'endroit où celle-ci part à 90° vers la droite (dans le sens de la conduite, autrement dit vers le sud). Compte tenu du temps pluvieux, ce terrain était couvert de boue et de flaques d'eau plus ou moins grandes. Ayant une mobilité correcte, j'ai pu m'extraire de ma voiture, puis y rentrer en gardant les pieds au sec (mais en faisant un circuit compliqué et sans préserver de la boue mes chaussures). Cela aurait été impossible pour une personne moins mobile.

    La cause essentielle de cette situation me semble être le fait que le parking de la Mairie a été "réquisitionné" pour y installer la patinoire de l'opération "Ozoir-sur-Glace". C'est, je crois, un nouvel exemple de ce à quoi conduit le collectivisme. Les dirigeants d'une collectivité ne peuvent pas prétendre connaître l'intérêt de leurs concitoyens mieux que ceux-ci. Dans un système libéral, des propriétaires privés décideraient d'affecter leur terrain, qui à un parking, qui à une patinoire, qui à autre chose. Les parkings deviendraient payants, certes, mais la Mairie n'ayant plus à collecter d'argent, via l'impôt, pour financer ces installations, les citoyens s'y retrouveraient largement. Car il existe de bonnes raisons d'estimer qu'en de nombreuses circonstances "le marché libre soit l'instrument le plus approprié pour répartir les ressources et répondre efficacement aux besoins" (Jean-Paul II, Centesimus annus, 34).

    Entendons-nous bien. Je ne porte ici aucun jugement sur telle ou telle personne, notamment M. le Maire d'Ozoir-la-Ferrière. Qui suis-je pour me le permettre ? Je peux bien sûr avoir une opinion sur le personnel politique, mais cette opinion n'engage que moi, c'est une opinion et en aucun cas un jugement de ma part. Ce qui est en cause, ce n'est pas une personne, c'est un système : le système collectiviste, qui donne au dirigeant de la collectivité, quelle que soit sa couleur politique, le pouvoir de décider pour l'ensemble de ses concitoyens. Ce système s'oppose au capitalisme, qui donne à chaque citoyen la liberté de décider pour lui-même.

    Il est à noter qu'en matière de parking, celui de la gare SNCF (SNCF qui dispose d'un monopole de service public attribué par l’État) d'Ozoir, le constat est identique. Lorsque je veux prendre le train au-delà de 7 heures 30 du matin, en semaine, je dois me garer à bonne distance, dans la zone industrielle.

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